Précedent cultural
Quel précedent cultural choisir avant de cultiver les betteraves sucrières ?
1. Introduire le moins de cultures possible dans la rotation qui pourrait faciliter la propagation des ravageurs et des maladies de la betterave sucrière, par exemple : colza, maïs. Evitez ces derniers comme précédent cultural en particulier! Le blé tendre est le précédent cultural idéal pour la culture de betteraves sucrières.
Les cultures les moins adaptées comme précédent cultural sont :
- Colza (plante hôte pour les nématodes; repousse de colza en concurrence avec les betteraves sucrières pour les nutriments et augmentent les coûts des herbicides)
- Navets (plante hôte pour les nématodes)
- Choux (plante hôte pour les nématodes)
- Maïs (support du rhizoctone brun)
- Pommes de terre (support du rhizoctone brun)
- Patûres et jachères (support du rhizoctone brun, les ravageurs)
Les cultures les plus adaptées comme précédent cultural :
- Tous types de ceréales (orge d'hiver, blé tendre, etc.)
- Légumineuses (à l'exception des féveroles- risque de rhizoctone brun !)
2. Espacez les rotations de cultures avec des CIPAN. Si vous avez des problèmes avec les nématodes à kyste, les variétés nématicides de moutarde sont particulièrement appropriées.
3. Les betteraves sucrières sont aussi utilisées comme précédent cultural. Elles diminuent les maladies et les ravageurs pour d'autres cultures de la rotation et laissent généralement des champs propres. Profitez de ces effets dans la rotation culturale. Le blé, l'orge, le maïs, les pommes de terre profitent tous des effets bénéfiques de la betterave sucrière en tant que précédent cultural.
4. Il est préférable de considérer la lutte contre les adventices comme une stratégie dans la rotation des cultures. Cela signifie que vous combattez les problèmes d'adventices par le biais des cultures qui se prêtent à la lutte contre les adventices, tout au long de la rotation des cultures. Les adventices comme la prêle, les liserons, les chardons et les renouées peuvent être contrôlées plus facilement et économiquement dans les céréales que dans les betteraves sucrières. Dans le maïs, par exemple, il est possible de contrôler l'amarante, la mercuriale, le millet et la morelle. Les graminées comme le vulpin peuvent être contrôlées plus facilement dans les betteraves sucrières.
